Petit coup de fatigue? {PV Carlos}

Ces temps-ci, Candice était vraiment d'humeur mossade. La belle s'était surprise à maintes reprises entrain de s'hydrater avec du café, boisson à laquelle elle n'avait jamais osé toucher. Soudainement, elle était devenue une accro de la caféine, ce qui lui redonnait de l'énergie. Il lui en fallait bien, car elle n'en avait aucune. La douce patronne avait beaucoup de boulot ces temps-ci, et sa vie était maintenant une routine, ce dont elle avait une sainte horreur. Candice n'avait jamais eu de routine, jamais. Elle était spontanée et totalement dingue avant d'avoir à prendre ses responsabilités pour le bien de l'hôtel. Comme elle pouvait haïr ce boulot parfois. Candice se rappela son arrivé, le chaleureux accueil auquel elle avait eu droit, à vrai dire, elle avait surtout eu droit aux regards charmeurs des hommes, vacanciers ou employés. Il faut se l'avouer, Candice est une très belle femme consciente de sa beautée. À nouveau, la belle se surprit à nouveau entrain de penser à Carlos, le sauveteur à la plage, ainsi qu'à la piscine. Ce regard si intense qu'il lui avait jeté quand on les avait présenté, et ces nombreuses soirées qu'elle avait passé en sa compagnie. Candice n'avait pas beaucoup de respect pour ses autres employés, exepté lui, et son ami Andy. Comme Candice détestait être romantique et rose nanane! Elle chassa ces pensées de sa tête en secouant la tête. Allait-elle enfin cesser de penser à lui?

La douce jeta un regard à sa montre, celle-ci affichait trois heures du matin. Ce soir, elle était restée cloîtrée dans sa chambre à se taper les payes du personnel. Celui qui s'en occupait était en congé maladie, et Candice n'avait sérieusement pas envi d'en engager un autre le temps qu'il se rétablisse. Pendant que tout le monde était parti se saouler et s'éclater dans un club, la belle brune s'emmerdait royalement. À cette heure, les vacanciers dormaient ou étaient sortis, laissant l'hôtel complètement déserte. Étant dans sa suite, Candice saisit son pyjama et l'enfila immédiatement. Elle avait choisi son petit short à carreaux bleu poudre, ainsi qu'un simple débardeur blanc ajusté, moulant bien ses fines hanches ainsi que sa jolie poitrine {Ptdr, c'est mon pyjama à moi que je décris là xD}. Tout en enfilant une paire de sandales de plage, Candice ouvrit la porte puis sortit, ne prenant même pas la peine de la vérouiller. La douce créature savait parfaitement qu'elle ne dormirait pas par cette chaleur, le système de climatisation étant en panne momentanément. Elle constata que l'hôtel était vide, comme elle l'avait prédit. La jolie rousse en profita donc pour aller se prélasser dans le salon, café à la main, devant le grand écran. Après s'être installée confortablement, Candice saisit la télécommande et commença à zapper. Rien d'intéressant à la télé, super! Elle fit basculer sa tête vers l'arrière, en soupirant puis contempla le plafond, rageant contre l'hôtel.

« Hôtel de merde, va te faire foutre! Si t'étais pas mort papa, je pourrais peut-être profiter de ma putain de vie! »

Candice lança la télécommande contre le mur, celle-ci était maintenant en miettes. Tant pis, elle n'aurait qu'à la faire remplacer, c'était le dernier de ses soucis. La jolie brunette passa ses mains sur son visage, puis releva la tête, il lui avait semblé entendre des pas ...

J'avais enfin finis mon boulot, j’en profitais alors pour fermer la plage après avoir viré les derniers petits fêtards, direction les boîtes de l'île ou l'hôtel Mascarade peu m'importe tant qu'ils partent que je puisse rentrer à mon tour à hôtel. Ferme à clés le bungalow sur la plage en disant au revoir à mes collègues de travail, prend mes affaires restant tout de même en short rouge de sauveteur, marche en claquette blanche avec mon sac à dos sur une de mes épaules. Commence tranquillement à me balader sur la plage, les mains dans les poches de mon short, en réfléchissant un peu à tout ce dont je n’avais pas pensé durant la journée. Mon regard fixa alors un point imaginaire droit devant moi, mon esprits divaguant, mes pensées allant vers mes parents…Ca faisait longtemps que je ne les avais pas eu au téléphone, même si ma mère continu à m’écrire tout les jours, j’ai plus beaucoup de temps pour lui répondre mais elle est compréhensive et même si son fils lui manque elle dit à chaque fois qu’elle est fière de moi. Quand à mon père le peu de fois où je l’ai au téléphone, on s’engueule, il n’est pas satisfait de la vie que je mène et me prend encore pour un gosse ! Heureusement, les lettres de mon frère me remonte le moral, je sais pourtant qu’il est à la guerre et que je ne devrais pas être rassuré mais son esprit et sa capacité physique l’on toujours sortit d’affaire et j’ai foi en lui.

Evidement quand je pense aux gens que j’aime, je ne peux pas oublié la belle Candice…Une diablesse dans un corps d’ange, un esprit vif et combatif caché derrière un sarcasme et du charme. Une jeune femme plus que surprenante qui ne cessé d’envahir mes pensées à chaque fois que je suis seul, à chaque fois que je rencontre une autre fille je n’arrive à rien je n’ai même pas le goût de draguer, j’aurais trop l’impression de la trahir, de trahir mes sentiments pour elle. Pourtant, ça fait déjà 3 ans que je me voile la face, que je l’espère sans trop l’attendre, sachant très bien qu’elle déteste s’attacher et qu’elle est adepte des trucs d’un soir…Pourtant je ne cesse d’espérer c’est peut être ça qui me tue un peu plus chaque jour, la voir au bras d’autres hommes, gardé ma jalousie pour moi ainsi que mes sentiments. Mais un léger brin d’air me fit sortir de mes pensées, frisonne un peu, décide alors d’enfiler mon débardeur de sauveteur blanc avec écrit en rouge « Sauveteur » au cas où on ne le saurais pas déjà^^Après quelques minutes de marche j’arrive enfin à l’hôtel, heureusement que la plage n’est pas loin parce que je commence à fatiguer ! J’entre dans le hall désert, à cette heure ci c’est normal, ils sont tous sortit pourtant j’entend un bruit venant du grand salon. Fronce alors les sourcils et me dirige là-bas, regarde à l’intérieure et voit Candice en très jolie tenue s’énerver contre la télé ! Laisse mon sac glisser le long de mon bras pour atterrir par terre près de la porte, sursaute légèrement quand elle lance avec violence la télécommande sur le mur ! Elle se brisa sous le choc, mais ses paroles furent presque plus violentes que son acte, vu son état elle ne devait pas être bien. M’avance alors avec un sourire et dit avec humour…

On t’a jamais dis qu’à cette heure ci, après la journée que tu as du passer tu devras déjà être au lit avec des tranches de concombre sous les yeux ton visage recouvert d’une épaisse couche de crème que les femmes mettrent en se persuadant que demain leur visage sera parfait ! Même si tu n’a spas besoin de ses produits de beauté, tu as besoin de sommeil comme tout humain normalement constitué.

En se retournant, Candice aperçu son beau brun favori approché. Immédiatement, un doux sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Il n'y avait que pour Carlos qu'elle souriait de cette façon, les autres n'avaient droit qu'à de vulgaires sourires pas toujours sincères. Mais avec lui, c'était différent, et puis ça lui faisait vraiment plaisir qu'il soit là. Le bel homme savait toujours lui redonner le sourire avec ses sarcasmes ainsi que ses blagues. Candice n'avait jamais réussi à lui en vouloir, il représentait trop pour elle. Pour le moment, ses sentiments étaient plutôt vagues. La belle ne savait quoi penser, elle n'avait jamais vécut avec de tels sentiments. Son coeur désirait être avec le charmant Carlos, et sa tête lui disait tout le contraire. Sa tête était beaucoup plus frivole, Candice avait toujours été une grande fan des relations à court terme, et le plus souvent, ces relations ne duraient qu'une seule soirée. Elle avait souvent blessé des hommes en agissant ainsi, mais elle ne pouvait s'en empêcher. La douce brune avait toujours vécut de cette façon, et avait plus d'une fois briser le coeur de ses amants. Candice était une adoratrice de la drogue et de l'alcool, elle avait peut-être l'air très professionnelle et sérieuse à ses heures, elle était loin de l'être.

La belle posa une main dans sa chevelure, il avait sans doute vu toute
la scène. Habituellement, ces scènes, elle les gardait pour elle. Il lui arrivait souvent de piquer une crise quand elle était seule dans sa chambre, en rageant contre son père, si seulement il n'était pas mort, cet idiot.

Candice lui fit signe de venir la rejoindre. Elle avait l'air complètement épuisé, mais cette douce jeune femme était une éternelle insomniaque. La jeune femme se mit à rire tout doucement lorsqu'il prit la parole pour lancer un de ses fameux sarcasmes dont Candice était fan. Bien sûr, si elle avait pu, elle aurait bien dormi. Mais non, elle n'arrivait pas à trouver le repos, de plus, elle venait à peine de terminer la paperasse de l'hôtel, comment pouvait-elle dormir? Elle l'observa, comme la belle le trouvait si sexy dans son petit short rouge. Carlos était tout à fait craquant lorsqu'il travaillait, Candice adorait aller l'épier pendant ses heures de travail.

" Mais je ne suis pas qu'une simple humaine. Je suis Candice Paxton, une femme tout à fait chiante. Et puis tu oses reprocher à ta patronne de ne pas dormir à cette heure ci? "

Le seul fait de la voir sourire me comble déjà de bonheur, un de mes passe temps favoris étant de l’embêter pour qu’elle rigole et qu’elle oublie un peu le nombre inimaginable de responsabilités, à son âge elle devrait s’amuser, profiter de sa jeunesse, trouver un mec pour être bien avec lui et peut être avoir des enfants. Même si j’ai du mal à voir Candice avec des enfants je vous avouerez ! Mais disons qu’un emploi plus reposant pour la demoiselle serait mieux pour elle, quoiqu’elle en dise elle a vraiment du mal à tout gérer même si son caractère et sa main de fer gère bien l’hôtel. Sa sœur étant d’une grande aide également, c’est àd eux qu’elle prenne les décisions mais c’est toujours Candice que je vois exténué à la fin de la journée. Enfin, je ne connais pas assez Désirée pour juger, mais disons que j’ai plus de compassion pour la femme que j’aime et j’admire, que pour sa sœur mais qui m’en blâmera ? C’est sans doute une des premières fois depuis longtemps que je me retrouve seul à seul avec elle, il faut dire qu’elle a était beaucoup prise ses derniers temps et je suis beaucoup sortit
pour oublier que Candice se tape mes collègues de travail, hommes d’affaires et autres clients occasionnels de l’hôtel. Il faut dire que ma jalousie prend le dessus sur moi lorsque je la vois en compagnie d’autres hommes, alors j’ai préféré m’éloigner un peu pour moins souffrir.

Quand elle me fit signe de venir, m’avance vers elle et m’assoit sur le bord du fauteuil sur lequel Candice est affalé. Passe une main dans sa chevelure pour enlever les mèches de ses cheveux de devant ses yeux pour les mettre derrière ses oreilles, elle avait vraiment l’air fatigué malgré son joli sourire. L’observe un instant, dans cette tenue plus que sexy, la belle Candice était vraiment ravissante un simple shorty et un débardeur suffisait à la mettre en valeur.

Pouffe de rire à sa remarque, fais mine de réfléchir puis hausse finalement les épaules, c’est vrai qu’elle était chiante, mais pas tellement avec moi on se chamaillait souvent mais comparé à ses relations plus que tendu avec certains employés je m’estime heureux ! Soutiens son regard comme toujours, non pas pour la défié mais tout simplement parce que son regard m’envoûte à chaque fois et qu’il m’est difficile de décrocher, c’est en quelque sorte comme une drogue. C’est ça, j’étais accro à la belle Candice, une drogue vraiment dure parfois mais ça en valait la peine…

Je ne parlais pas à la patronne mais à la femme. Alors Candice, tu me racontes ce qui se passe ? Parce que je ne t’ai jamais vu jeter avec tant de violence une pauvre télécommande sans défense auparavant ! Même si je n’ai pas trop été là ces derniers temps…

Grimace légèrement en haussant les sourcils, passe alors une main derrière mon crâne, le grattant légèrement mal à l’aise. Je sais qu’elle va me poser des questions, je déteste lui mentir et surtout je ne sais pas lui mentir. Quand je mens, elle s’en aperçois tout de suite et j’ai droit à des remontrances si jamais je lui dis pas la vérité, en gros je suis dans la me*de…

Candice ferma légèrement les yeux quand Carlos posa une main dans sa chevelure pour ainsi chasser les mèches folles qui étaient dans son joli visage. Comme il l'appaisait, elle se sentait si bien quand il était là. Enfin, la jolie brune pouvait respirer et être elle-même, et non la patronne chiante qu'elle était aux yeux de tout le monde. Le beau brun savait l'apprécier, avec tous les défauts de fabrication qui venaient avec. Oh non, malgré l'opinion de certaine personne, Candice était loin d'être la femme dont tout le monde a envi de côtoyer chaque jour. Elle était si exigente, capricieuse et chiante qu'elle ne comprenait pas elle-même comment elle faisait pour se supporter. Mais elle avait été élevée ainsi, on lui avait carrément enseigné à devenir la femme qu'elle était en ce moment. Avoir pu, Candice aurait voulu s'évader et se créer son petit monde, là où personne n'aurait pu la détester ou encore l'envier.

La jolie demoiselle fut touchée par la question de Carlos. Il s'intéressait à elle, à son travail épuisant avec son horrible caractère? D'accord, elle n'avait jamais été horrible avec lui, le beau brun était en quelque sorte son petit chouchou, ce qui faisait enrager les autres employés la plupart du temps. Mais tout de même, il l'avait très souvent vu engueuler les autres pour son propre plaisir personnel, ce qui était tout à fait injuste et inhumain.
Non, elle n'allait pas vraiment bien. Souvent, elle se tappait tout le boulot parce que les employés étaient trop incompétents pour le faire eux-même. Tout ce travail lui arrachait son énergie, la vidait de toute joie et son visage n'exprimait plus aucune expression. Ce qui la répugnait, c'est qu'elle n'avait plus aucun moment pour elle, Candice ne sortait plus aussi régulièrement en boîte qu'avant. Il y avait quelques jours qu'elle n'avait pas succombé aux tentations de l'alcool.
C'était juste, Carlos n'avait pas été très présent ces derniers jours. La jolie brune l'avait souvent appelé pour sortir, et elle était tombée chaque fois sur son répondeur. Après avoir laissé plusieurs messages qu'il n'avait pas retourné, la belle avait abandonné. Peut-être qu'il n'avait pas envi de la voir, c'est ce qu'elle avait pensé. Elle ne faisait que l'imaginer avec une autre femme, et elle enrageait, brisant tout ce qui se trouvait sur son passage.

« Ce boulot m'emmerde. Je n'ai plus de temps pour moi, ni pour toi. Et ça me répugne franchement. »

Candice soupira, puis posa doucement sa jolie tête brune-rousse sur les cuisses de Carlos, comme elle aimait tant le faire. Elle se demandait sérieusement ce qu'elle représentait pour lui.

« Et tu étais où, toi? Chaque fois que j'ai voulu te voir, tu n'étais jamais là. Tu m'as manqué. »

J’hausse les sourcils surpris à sa première réplique, pourquoi parle-t-elle de moi ? J’ai de l’importance dans sa vie ? Ca me fait vraiment bizarre de penser ça…Et puis en y réfléchissant bien c’est normal entre amis de se soutenir, secoue légèrement la tête pour chasser ses pensées. J’ai imaginer pendant quelques secondes, qu’à ce moment précis j’étais plus pour elle, quel imbécile vraiment ! On était de simples et de bons amis voilà tout, j’aimerai pouvoir penser comme ça mais je n’y arrive pas, me résoudre à être ami avec la femme dont je suis amoureux est un trop gros sarcrifice je trouve et je ne suis pas encore prêt à le faire malheureusement. La laisse alors poser sa tête sur mes genoux, comme avant que je m’échappe, que je tourne le dos à mes problèmes, à mes sentiments mais surtout à elle et elle seule. C’est trop dur de la voir avec quelqu’un d’autre, ça me déchire le cœur, ça me prouve une fois encore que je suis faible et que je ne suis pas quelqu’un pour elle-même si je me demande bien qui est fait pour elle. La demoiselle est très éxigeante c’est e partie pour ça que ses amants ne font pas long feu, je suis un des seuls à la connaître véritablement, on parle ensemble sans qu’elle est besoin de se cacher derrière ce mur qu’elle s’est construite un peu avant la mort de son père. Passe ma main sur sa chevelure et son front, essayant de la détendre un peu, dis alors avec un léger sourire ne la quittant pas des yeux.

Du temps pour moi ?! Si tu n’en a déjà pas pour toi, tu ne devrais pas penser à moi. Amuse toi, pense un peu à toi et toi seule ça te fera le plus grand bien.

A sa second réplique avale difficilement ma salive, le moment de vérité était arrivé, c’était LA question à aquelle je m’attendais, celle que je redoutais le plus. Comment vais-je faire ? Lui mentir ? Ou lui dir la vérité ? Je vais choisir un peu des deux, c’est dur mais il faut toujours une part de vérité dans un mensonge et une part de mensonge dans la vérité, voilà ma nouvelle philosophie, c’est décidé. Bon, maintenant, par où commencer, j’ai vraiment du mal et j’espère le cacher assez bien pour ne pas qu’elle remarque mon malaise face à elle, face à sa question. Continu de lui caresser le front avec tendresse, passant de temps à autre une main dans sa chevelure brun/roux^^, après quelques secondes, la regarde dans les yeux et déclare sans ciller, essayant de rester calme pour paraître crédible.

Je sais j’ai pas été très présent ces derniers temps et à chaque fois que je voulais te rappeler un truc me tombait dessus ! De plus, j’avais besoin de m’aéré la tête, de réfléchir un peu, rester seul e fait du bien parfois et quand je fais le point en général je ne suis pas très aimable. Je ne voulais pas te faire payer ma mauvaise humeur et ma fatigue, parce que l’air de rien mon boulot est crevant, même si se ballader toute la journée en maillot au soleil n’a l’air de rien je sais !

Un brin d’humour pour dénoter un peu avec le discours que je viens de faire, d’une voix calme et sérieuse, avec un sourire d’excuse et une bouille craquante, espérant juste qu’elle me croit et qu’elle ne m’en veut pas. Je déteste plus que tout lui mentir, mais je ne veux pas lui avouer mes sentiments en lui révélant que j’en avais marre de la voir au bras d’un homme différent tout lesdeux jours, que ma jalousie prenait le pas sur le reste et que le soir seul dansma chambre le seul moyen de dormir s’était de prendre une dose de coc’ pour ensuite frappé des heures comme un malade sur mon punching-ball pour enfin espérer être trop creuvé pour penser à elle, à eux et dormir. D’un sommeil sans rêve et sans pensées, même si ils seront encore et toujours tournées vers Candice quoique j’en dise…

Le vilain mal de tête de la demoiselle avait complètement disparu, elle appréciait chaque petite caresse dans son front ainsi que dans sa chevelure. Le seul truc que Carlos ne semblait pas comprendre, c'était que Candice était joyeuse et joviale uniquement en sa présence. Quand il n'était pas là, ou tout simplement pas avec elle, la jolie brune s'emmerdait royalement. Du temps pour elle seule, elle n'en voulait pas. Chaque sourire que le jeune homme lui faisait la rendait si heureuse et si souriante. Candice se rappela leur si douce rencontre. Elle remontait avant la mort de son père, la belle était un peu plus jeune. La jolie rousse devait avoir environ 23 ans et elle était venue, exeptionnellement, passer un été à l'hôtel de son cher papa. À l'époque, elle était dis fois plus rebelle qu'elle ne l'était en ce moment. Comme Candice passait la plupart de ses journées à se dorer sous les chauds rayons du soleil des Bahamas, elle le croisait très souvent. Elle ne savait pas si un jour il l'avait remarqué, mais Candice elle, avait carrément craquer en le voyant torse nu. Elle était loin de se douter qu'un an plus tard, elle deviendrait sa patronne. Candice n'avait plus pensé à lui pendant un bon moment, puis quand sa soeur et elle avaient repri l'hôtel, ils s'étaient souvent vu le soir après leurs heures de travail. Comment avait-elle pu résister à son charme en une année entière?

" Je déteste être seule. Mais j'adore être avec toi. "

La belle lui sourit doucement, elle avait été vachement sincère sur ce coup. S'il ne captait pas le message, Candice ne saurait sérieusement plus quoi lui balancer comme signaux. Elle le voulait pour elle, juste pour elle, ce n'était pas clair? Mais la douce brune hésitait tellement. Elle n'avait pas envi de s'embarquer dans ces petits jeux tout à fait romantiques et charmants, et puis cette horrible routine ... Ce que Candice voulait, c'était profiter de sa vie à fond avant de s'embarquer dans une véritable histoire d'amour. Mais peut-être que le temps de devenir un peu plus sage était arrivé, mais celle-ci ne voulait pas y croire maintenant. Non, pas maintenant. Depuis son arrivé, Candice s'était probablement tapée tous les mecs de l'hôtel, sans exeption. Juste pour son plaisir.
La jolie rousse l'écouta, avec un soupçon d'hésitation dans le regard. Elle pouvait deviner chaque qu'il lui mentait, même si toute cette histoire semblait réelle et sincère. Mais bon, si Carlos n'avait pas envi de lui dire, elle ne le forcerait pas. En tout cas, pas ce soir. Candice n'avait pas envi de le mettre mal à l'aise encore une fois.

" Tu supportes ma mauvaise humeur si souvent, ça serait la moindre des choses que je supporte la tienne. Et puis tu ne peux pas être pire que moi. Peu importe ton humeur, je t'adore. Et puis c'est sexy un homme qui s'énerve. "

Candice se mit à rire, essayant de l'imaginer enragé. Mais elle n'y arrivait pas. Lui, Carlos, fâché contre quelqu'un? Impossible, il était si gentil. Enfin, elle disait ça car elle ne l'avait jamais vu s'engueuler avec quelqu'un depuis son arrivé ici. Il devait sûrement le faire quand elle n'était pas là, après tout, Candice ne connaissait pas tout de lui, de ses fréquentations, de ses petites amies ...

Le seul fait d’être avec elle me rend heureux, pouvoir lui parler, la toucher, lui caresser le front et les cheveux ou tout simplement être en sa compagnie était devenu vital pour moi quoiqu’on en dise, être si dépendant d’une femme tel que Candice ce n’est pas facile tout les jours mais je ne m’ennuie jamais avec elle ça c’est sur ! La voit quelque peu nostalgique, ça doit être contagieux car je me rappelle encore de la fois où j’étais sortis en boîte avec sa sœur et où on l’avait croisé par hasard. Cette façon de dansé, cette façon d’être, elle avait du embrasser tout les gars de la boîte de nuit et j’avais du en dissuader quelques uns de ne pas s’approche de trop sous peine de recevoir mon poing dans leurs gueules ! Je ne suis pas du genre violent, sauf quand il le faut, je peux être méchant et brutal lorsqu’on me cherche mais il est difficile de me mettre dans cet état étant d’un tempérament calme et doux. Quand je l’avais raccompagné avec sa voiture, elle était montée sur le dossier du fauteuil de sa cabriolet, buvant à la bouteille de la vodka tout en criant qu’elle emmerdait tout le monde et qu’elle était en manque de sexe ! J’avais bien ris jusqu’à ce que je la ramène à l’hôtel, après qu’elle se soit endormit, je l’avais déshabillé et lise dans son lit avec un verre d’eau et un cachet d’aspirine pour le lever de la demoiselle. Mais ce qu’elle n’a pas su, c’est les remontrances de la part de son père auxquelles j’ai eu droit ensuite. J’ai pris la responsabilité d’assumer ses conneries, ne voulant pas que le papa dispute sa fille chérie sous prétexte qu’elle avait un peu bu. C’est là que je me suis rendu compte que j’étais moi aussi tombé sous son charme, l’année suivante je m’attendais à la voir mais je fut déçu car celle-ci avait sûrement eu une autre destination de rêve ! C’est un peu grâce à la mort de son père que j’ai droit de la voir tout les jours que Dieu fait, même si c’est un peu morbide de dire ça, c’est son père qui m’a séparé d’elle et c’est finalement lui qui m’a rapproché de Candice.

A sa phrase mon cœur fit un bond dans ma poitrine, j’ai le souffle coupé et mes yeux se plongent directement dans les siens, je suis quelque peu déstabilisé par ses paroles. Comment dois-je le prendre ? Ses paroles me touchent vraiment, elle ne doit même pas avoir idée, mon cœur bat à une vitesse folle et malgré tout mes effort, il ne veut pas se calmer de lui-même ni avec mon aide d’ailleurs. Avec le peu de courage qu’il me reste, un léger sourire timide aux lèvres j’arrive tout de même à articuler…

Je déteste te savoir seule, et j’aimerai passer beaucoup plus de temps avec toi.

Mais ce n’était pas le genre de fille à s’engager, je ne l’ai jamais vu rester avec un homme plus de trois jours ! C’est quand même hallucinant ! Je ne peux tout de même pas parler, je n’ai eu qu’une ou deux relation sérieuse, tout le reste n’a été que des relations sans lendemain que je préférerai oublié, je suis aussi venue ici pour prendre un nouveau départ vu que personne ne me connaît ici. Je pense que ça me ferait plus mal si elle avait une relation sérieuse avec un homme, parce que même si elle couche à gauche et à droite je sais que je ne la perds pas dans ce genre de relation. Recommence mes douces caresses, suis content qu’elle ne me pose pas des tas de questions, je n’aurais pas su m’en sortir, à la fin de sa réplique rigole avec elle. Secoue la tête amusée puis réplique en arquant un sourcil amusé, une bouille craquant sur mon visage…

Peu importe mon humeur hein ?! Je retiens tout ce que tu viens de dire et j’attends avec impatience le jour où je serais d’humeur chieur pour te le faire subir ! Je note aussi que je dois m’énerver pour être encore plus sexy et plaire à mademoiselle Paxton que j’adore également et même plus que toi d’abord !

Comme Candice avait regretté certains actes, certains comportements qu'elle avait eu en sa présence alors qu'elle n'était encore qu'une gamine totalement irresponsable. Ce soir où elle était ivre, elle ne s'en souvenait pas très bien, mais elle lui en avait fait bavé. Carlos n'avait pas bronché et l'avait si gentiment raccompagné, le lendemain elle avait eu la gentille surprise de voir sur sa table de chevet un verre d'eau ainsi qu'une boîte d'aspirine. Quand son père avait appri toute cette histoire, il s'était vraiment énervé. Elle ne l'avait jamais vu ainsi, aussi enragé. Ses yeux étaient plein de haine et de colère, Leonard avait vraiment eu honte de sa fille unique. Candice avait dû rentrer à New York le lendemain, son père ne voulait plus la voir. Elle espérait de tout coeur qu'il n'agirait pas ainsi avec Carlos, il avait été si gentil et si attentionné. Malheureusement, il était son employé, et c'était tout à fait le genre de Leonard d'aller reprocher à Carlos d'avoir sorti en ville la prunelle de ses yeux. Candice avait bu elle-même, elle s'était droguée elle-même, le beau brun n'avait rien fait du tout. Mais comment convaincre un père qui aime sa fille plus que tout au monde? Avec lui, c'était infaisable.
L'été suivant, il n'avait pas voulu l'accueillir aux Bahamas. Non, il ne voulait pas à nouveau être ridiculisé et n'avait surtout pas envi d'embaucher des gardes du corps pour la surveiller comme elle faisait si souvent des conneries. Enfin, tout ça n'était que du passé ... Et puis elle détestait penser à son père.

Pour la première fois, Candice remarqua que le bel homme qui se tenait juste au dessus d'elle affichait un petit air tout gêné et embarassé. Elle l'avait touché? Ces temps-ci, Candice était vraiment douce. Elle était toujours gentille avec les bonnes, elle leur facilitait même la tâche en faisant le ménage de sa chambre. Mais bon, quand elle était avec lui, elle se sentait si bien. Elle n'avait pas envi de penser à ces employés incompétents et totalement débiles.

« Rien ne nous empêche de passer plus de temps ensemble. J'adore aller t'espionner à la plage quand tu es dans ce joli maillot rouge. »

À nouveau, elle montra ses jolies et fines dents blanches en lui souriant. Un grand sourire, cette fois-ci. Candice ne souriait que très rarement, elle se surprenait vraiment.

« Toi, chieur? Laisse-moi rire. Tu sembles oublier qui tu as juste en face de toi. Je suis très difficile à battre, ne dis pas le contraire ou je t'assome. Sexy ou pas, tu me plais. Et cesse de me contredire, je t'aime beaucoup plus. »

Bon sang, les paroles de Candice étaient pleines de sous-entendus pas très difficiles à déchiffrer. Elle lui avait carrément dit qu'il lui plaisait, et elle n'avait pas employé les mots "je t'adore", mais bien "je t'aime".

En repensant à cette soirée, je repense aussi au sale quart d’heure que j’avais passé dans le bureau de son père ! Il n’était pas content, mais alors pas content du tout ! J’en ai vraiment bavé ce jour là, j’en ai appris des vertes et des pas murent et il valait mieux pour moi que j’approche sa fille à quelques conditions, c'est-à-dire le jour avec des gardes du corps autour d’elle et à une distance de sécurité raisonnable entre elle et moi ! J’avais pris toute la responsabilité pour limiter les dégâts du côté de Candice, même si il a du lui passer un savon elle a moins pris grâce à moi, j’aurais peut être du être plus discret en la ramenant mais comment être discret avec à pendu à son bras une fille bourré qui cris partout combien elle sait faire de bonnes pipes (xD) ?! De toute façon tout ça c’est de l’histoire ancienne, à voir l’ombre et le voile de tristesse qui passe dans ses yeux, elle n’aime pas repensé à son père ce qui est normal car il l’aimait plus que tout malgré ce qu’elle peut penser. J’étais assez proche e Monsieur Paxton, j’étais présent à l’enterrement et j’ai été pas mal affecté, c’est pour lui que je me donne à fond dans mon travail, aujourd’hui c’est aussi pour Candice et sa sœur Il y a assez de boulets dans l’hôtel, pas la peine de rajouter une couche en faisant le stricte minimum et encore en le faisant mal. Mais bon, ce n’est pas le moment pour penser à ça, surtout vu le regard que me lance ma jolie brune.

Elle avait pas mal changé, elle faisait beaucoup d’effort pour être moins énervé, moins chieuse et plus attentionné et douce en particulier avec moi et les autres bons employés. Les femmes de ménage et autres employés modèles ne disaient que du bien de leur patronne devenu raisonnable et responsable. Je suis fier d’elle, elle le sait, Candice peut grandir dans mes yeux car je suis un des seuls à la voir telle qu’elle est vraiment. Pouffe de rire à sa remarque, cachant ainsi mon trouble aux yeux de la jeune femme qui avait le don de me mettre mal à l’aise. Garde un sourire charmeur aux lèvres et dis alors d’un air assuré en apparence…

Et moi j’adore aussi quand tu m’espionnes, pas très fute, fute quand même ta cachette derrière ma cabane de plage où je lis et où je surveille ! Mais j’avoue que dans tes jolis bikinis, je veux bien te laisser m’épier à ta guise !

La regarde en souriant, arrête à nouveau mon geste, mes caresses lorsqu’elle me dit qu’elle m’aime plus que moi…Ca fait trop de sous-entendu dans la même conversation, je la connais et il y a un truc derrière tout a j’en suis maintenant sur ! Quitte à s’avouer des trucs, autant y aller franco, je prends le peu de courage et de confiance en moi qu’il me reste, toujours aussi mignon et souriant pour faire craquer la belle…

Mais je suis tout le temps sexy, donc j’en déduis que je te plait tout le temps ! Mais je dois t’avouer quelque chose, tu es quand même plus sexy que moi là-dessus y a pas photo, je n’aurais jamais l’air sexy avec un de tes débardeur alors que toi avec une chemise à moi sur le dos se serait…So sexy ! Faisant allusion à la fois où elle m’avait emprunter une chemise et où je lavais vu avec, toute nu en dessous ! Un sacré souvenir, je lui ai même laissé un tee-shirt pour qu’elle le mette et dorme avec le soir. La je me permet de contredire ma fabuleuse patronne, je t’aime plus que toi ! Moi plus que toi c’est tout !

Candice en avait tellement bavé à la mort de son père. Elle se souviendrait à jamais le jour où la secretaire de Leonard l'avait fait venir de toute urgence aux Bahamas. La jolie brune était arrivée très rapidement, et complètement enragée. La demoiselle n'avait pas voulu lui dire pourquoi elle devait venir. Candice s'était tapée des heures d'avion en ne sachant même pas ce qui se passait. Lorsqu'elle avait franchi les portes de l'hôtel, traînant sa valise, tous les employés et les vacanciers la regardaient d'un air désolé et attristé. Elle n'y comprenait rien. De plus, Désirée n'avait même pas pu venir. Candice était allée voir la réceptionniste, lui jetant un regard noir, et lui avait demandé ce qui se passait. Elle le lui avait annoncé, comme ça, devant tout le monde ... La jolie brunette avait retiré ses lunettes de soleil, et avait regardé autour d'elle, les yeux tout plein d'eau. Les larmes n'avaient pas mis de temps à jaillir de ses si jolis yeux assombris par la tristesse. Son père venait de décider d'une crise cardiaque, et la fichue secrétaire lui avait annoncé si cruellement. Quelques secondes plus tard, Candice avait éclaté et avait jeté tout son venin sur elle. Le soir même, elle ne travaillait plus au Mascarade. Miss Paxton l'avait viré sans aucun remord. Cette femme avait été si cruelle, elle avait l'air presque heureuse en lui apprenant la mort de son père. Candice qui avait espéré passer quelques jours avec son père, ce week end là ... Tous ses rêves étaient anéhanti, comment allait-elle faire sans son père? Toutefois, la jolie brune avait été forte et avait fait honneur à Leonard, elle le lui devait bien.

« Et tu crois vraiment que je me cache? C'est totalement volontaire. Je sais très bien que tu les adores, mes bikinis! »

Candice prit un air hautain, elle n'avait pas vraiment besoin de jouer la comédie pour afficher cet air sur son visage. Et puis elle adorait tellement rire avec lui. Peu importe ce qu'elle faisait avec Carlos, il la faisait toujours rire. Il avait su l'apprivoiser, elle qui était si difficile à approcher à l'époque. Aborder Candice Paxton n'est pas chose simple, vraiment pas! Avec lui, elle se sentait comme une gamine à qui on donne une glace à la framboise. Candice avait trouvé comment décrire ce sentiment, cette chose qu'elle ressentait pour le beau brun.
Candice le regarda droit dans les yeux et y observa cette étincelle qui y brillait. Il était si mignon quand il riait, quand il souriait, juste pour elle. Et puis ses jolies petites lèvres qu'elle avait envi de dévorer depuis plusieurs bonnes minutes ...

« Je t'assure que je suis beaucoup plus sexy sans aucun bout de tissu pour me couvrir. » Candice se mit à rire, elle adorait se vanter, surtout avec lui. Elle se souvint elle aussi ce soir où il lui avait si gentiment prêté sa chemise blanche. Candice s'en souviendrait toujours de ce moment là, comme plusieurs autres. « Ce sentiments, c'est indescriptible Carlos. » Apparement, Candice avait décidé de se lancer, en espérant qu'il allait comprendre. Quelle gourde, elle s'en voulait déjà d'avoir prononcé ces mots.

Je me rappelle encore du scandale qu’elle avait fait à l’hôtel lorsqu’une employée lui annonça devant tout le monde et sans une once de compassion que son père venait de décéder il y a peu d’une crise cardiaque. Candice s’était énervé contre elle, elle avait déversé son venin et toute la rage qu’elle avait contre ce monde injuste qui lui avait enlevé son père auquel elle tenait énormément. Je la connaissais un peu de l’année où elle était venue à l’hôtel, on avait passé du temps ensemble à discuter, à danser et quelques fois même à flirter. La voir dans cet état m’avait bouleversé, après qu’elle est viré la secrétaire, sa sœur arriva enfin pour soutenir Candice comme elle le pouvait, elle aussi dévasté par la mort de son père adoptif. Les deux sœurs sont peut être totalement différentes, mais elles tiennent beaucoup l’une à l’autre et elles étaient toujours la si l’une avait des problèmes, je trouve ça vraiment super personnellement. Bref, tout ça pour dire que j’ai toujours était la pour Candice la fameuse semaine où elle devait tout préparé : l’enterrement, les papiers, la succession et tout le bordel. On s’était souvent saoulé la gueule ensemble en repensant à son père, nos fous rires avec lui, nos coups de gueules aussi et elle avait beaucoup pleuré dans mes bras. A l’enterrement c’est moi qui l’est ramassé lorsqu’elle était effondré, en larmes devant la tombe de son père je voulais qu’on la croit forte, les gens présents on eu pitié d’elle et je ne voulais pas qu’on est pitié d’elle. Je l’ai soutenu tout au long de cette période, puis elle s’en est remise même si elle va souvent voir son père au cimetière, elle lui en veut de les avoir abandonné elle et sa sœur. Je la comprends, je ferais pareil si mon frère ou ma mère venaient à mourir…

Bref ! Je ne veux pas qu’elle repense à ça, j’ai juste besoin de la regarder pour voir l’état dans laquelle ça la met, lui fais alors un de mes plus beaux sourires en déposant un doux baiser sur son front, lui montrant que j’ai compris et qu’il ne faut pas qu’elle soit triste. Il faut qu’elle repense aux bons moments, ceux qui l’a font sourire, pas ceux qui la font souffrir. Lève les yeux au ciel en rigolant à sa réplique, puis dis en souriant plus amusé que jamais mais toujours aussi sincèrement…

C’est vrai j’adore les bikinis, mais je préfère nettement la fille qu’il y a dedans je dois dire !

Ca y est ! il le lui avais dis ! D’accord, en rigolant à moitié, mais si elle me connaissait vraiment, elle n’avait qu’à regarder dans mes yeux pour comprendre que je ressens vraiment ce que j’ai dis. Hausse les sourcils quand elle dit qu’elle est beaucoup plus sexy sans aucun bout de tissu, avale difficilement ma salive en faisant un petit sourire gêné me faisant ainsi plissé les yeux dans une bouille super craquante ! Réplique aussitôt en passant une main derrière mon crâne pour reprendre contenance…

Oh ça je n’en doute pas ! Je demande à voir un jour d’ailleurs !

Dis je amusé en lui faisant un clin d’œil complice, c’est alors qu’elle sortit cette phrase, ces mots qui me perturbèrent plus qu’autre chose, qui remettait beaucoup de chose en question mais surtout comment devrais je prendre cette phrase ? De quel sentiment parle-t-elle ? Que veut-elle dire par là ? Que dois je comprendre ? Trop de questions sans réponses, la relève un peu et la laisse s’asseoir sur mes genoux, passant une main autour de sa taille, sa tête reposant sur mon épaule replier sur moi comme une petite fille. Lui caressant les cheveux d’une main, lui demande alors sur un ton doux pour ne pas la brusquer…

Comment ça ?

Candice en devait vraiment beaucoup à Carlos. Sans lui, elle ne s'en serait jamais sorti. Il l'avait tellement aidé après la mort de son père, il l'avait vraiment épaulé. Quand elle avait piqué sa crise devant la secrétaire, il était là, et elle se souvint de ce regard qu'il lui jetait. Visiblement, le jeune homme ne l'avait jamais vu ainsi, d'ailleurs, Candice n'avait jamais été aussi cruelle avec quelqu'un. Oui, elle était capricieuse, chiante et très sélective, mais jamais elle n'avait explosé comme ça publiquement. Mais elle était tellment défaite, on venait de lui enlever son père, la laissant avec son horrible mère.
Très souvent Carlos l'avait sorti dans les clubs pour lui changer les idées, de nombreuses soirées inoubliables. S'il n'avait pas été là pour la forcer à sortir de sa chambre, Candice ne l'aurait jamais fait. Préparer les funérailles de son défunt père nécessitait un effort surhumain pour la belle, mais elle lui avait préparé la plus belle des cérémonies et avait prononcé un discour très touchant en son honneur. Même si la jolie brune ne croyait pas à ces trucs d'anges, elle espérait de tout coeur qu'il l'avait entendu, peu importe là où il se trouvait. De nombreuses fois elle avait voulu le rejoindre pendant les premières semaines, les plus pénibles. Lors de l'enterrement, au cimetière, elle s'était effondrée par terre en pleurant quand le cercueil était entré six pieds sous terre. Comment pouvait-on lui faire ça? Tout le monde lui jetait des regards émus, ils avaient pitié d'elle. Candice détestait se sentir vulnérable. La belle avait senti qu'on la soulevait, Carlos l'avait aidé à se mettre sur pieds. C'est à ce moment là que tout avait commencé.

Carlos semblait avoir compri à quoi elle pensait, à son père, à son ancienne vie. Elle fut touchée quand il lui sourit gentiment, comme il était mignon avec ce petit air tout doux sur le visage. Un vrai gentleman. Ce petit baiser déposé sur son front lui fit du bien, beaucoup de bien.

" Un jour, c'est promis. "

Candice lui fit un petit clin d'oeil puis se mit à rire. Elle devina immédiatement que ce qu'elle venait de dire l'avait perturbé, il s'y attendait et elle l'avait cherché. C'était exactement la réaction qu'elle désirait. Il la faisait craquer avec ce petit air craquant et tout à fait irrésistible. Candice voulait le faire languir un peu, ce qu'elle avait à dire, elle le prononcerait pour la première fois en 25 années de vie. Enfin, elle le dirait enfin à un autre homme que son père, parce que jamais elle n'avait ressenti autant. Candice se laissa redresser, et enfouit son visage dans son cou. Là, elle l'avait absolument déstabilisé. Tout doucement, elle déposa quelques fins baisers tout près de son oreille, puis releva la tête en approchant ses lèvres des siennes. Délicatement, ses lèvres se collèrent aux siennes, dans un mouvement lent et passionné.

La Terre s'arrêta de tourner, les oiseaux s'arrêtèrent de voler, la vie s'arrêta lorsque je sentis les lèvres, de la femme que j'aimais plus que tout, caresser et embrasser mon cou. J'avale alors difficilement ma salive, ne sachant pas comment réagir c'est lorsqu'elle releva sa tête et qu'elle me regarda intensément, que je compris...Passe une main derrière son dos, la rapprochant ainsi de moi, lorsque je sens enfin ses lèvres se poser sur les miennes, c’est comme si plus rien existait autour de moi, je n’avais plus conscience de la réalité et à ce moment même j’aurais voulu pouvoir disparaître dans ces baisers. Que ce moment dure une éternité, ce mélange de passion et de tendresse, essayant de lui faire passer tout l’amour que j’éprouve pour elle, toutes ses années où j’ai hésité à aller vers elle, croyant qu’elle me prenait pour un simple ami toujours là pour elle. Je me rappelle les soirs à boire en pensant que jamais je ne l’aurais, que tout ce que je faisais était vain et que je ferais mieux de m’éloigner d’elle si je ne voulais pas souffrir à jamais. Mes sentiments si fort pour cette jeune femme pétillante, une brunette au caractère bien trempé, déterminé, sachant ce qu’elle veut et où elle va. Je ne l’ai jamais vu douter, sauf à la mort de son père, cette période étant je crois la pire de toute sa vie mais ses amis et sa famille était la plus la soutenir et elle pu s’en sortir. Aujourd’hui elle est plus ravissante et radieuse que jamais, un nouvel été où les vacanciers arrivent en grand nombre, mais trêve de pensées inutiles surtout pendant un baiser !

Joue avec sa langue, ma main caressant son dos, son corps si proche du mien, je suis tellement heureux, c’est indescriptible. Je ne sais pas ce que cela représente pour elle, mais pour moi ça veut dire beaucoup, j’ai attendu ça pendant tellement longtemps que ses lèvres touchant les miennes c’est presque comme une délivrance ! Mon autre main se posant tout naturellement sur sa joue, mes lèvres comme scellées aux siennes, je ne sais pas ce qui va se passer par la suite mais je profite de l’instant présent. Mais comme toute bonne chose à une fin et que je commence à manquer de souffle (xD), je stop le baiser avec regret, gardant un instant les yeux fermés. Respire doucement, mon souffle chaud atteignant ses lèvres douces et sucrées, passe ma langue sur mes lèvres rosies par notre baiser passionné. Puis chuchote alors en la regardant dans les yeux, des questions pleins la tête…

P…Pourquoi ?

La réponse à cette question était si simple, tellement qu'elle ne savait pas quoi répondre. Parce qu'elle l'aimait plus que tout, parce qu'il était si mignon quand il lui souriait, et parce qu'elle avait envi d'être beaucoup plus qu'une simple amie. Candice voulait qu'il la serre dans ses bras musclés, qu'il la rassure et qu'il lui promette de l'aimer à jamais. La jolie brune voulait pouvoir l'embrasser chaque jour, le toucher, le caresser. En ce moment, elle se sentait comme une petite fille à qui on venait d'offrir une belle poupée coûtant une fortune. Une poupée tant désirée, et pendant si longtemps. Carlos était comme un cadeau qu'on lui offrait, le plus beau cadeau à ses yeux. Il avait peut-être l'air macho, prétentieux et chiant au premier regard, mais il était tout le contraire. Candice le voulait pour elle seule. Elle ne supportait plus de voir ces minettes assoifées de sexe le regarder en bavant. La belle voulait pouvoir crier haut et fort qu'il lui appartenait, juste à elle, à personne d'autre. Candice ne s'en était jamais aperçu, mais jusqu'à maintenant, elle avait toujours été ce genre de minettes empotées. Elle sautait sur n'importe quel mec chaque soir, en ramenant un nouveau dans son lit pour chasser la douleur du départ de son père, et surtout, pour chasser cet envi d'être aimé par un homme qu'elle pourrait aimer en retour. Avec le temps, Candice y avait pri goût à ces petits jeux et à ses amants d'un soir qu'elle chassait le lendemain. À la fin, c'était beaucoup pour son propre plaisir personnel. Et s'en sans rendre compte, à l'instant, elle venait de balayer cette partie de sa vie, sans réfléchir. Non, ce ne serait pas facile. Mais bon sang, elle aimait vraiment Carlos et espérait de tout coeur que ce serait réciproque, sinon, ce serait probablement pire qu'à la mort de son père.

Candice profita de ce tout moment de tendresse, elle n'avait vraiment pas imaginé cet instant ainsi. C'était beaucoup mieux que dans ses pensées. Tout à coup, Candice se découvrait un petit côté tout mignon et tout romantique. Candice Paxton, romantique? Du jamais vu. Elle s'en foutait de ce qu'on dirait, genre la patronne totalement dingue de son employé. Elle voulait rester là, dans ses bras, à taquiner sa langue avec la sienne. Ce moment, il valait vraiment cher.

« Parce que j'en ai marre de jouer les pouffiasses. Mais surtout parce que je t'aime, je ne peux même pas te dire comment. Je t'aime Carlos, tout simplement. Tout me plaît chez toi, et crois-moi, ta mauvaise humeur je l'endurai 365 jours par année juste pour t'avoir à mes côtés. »

» Carlos Militari
» Rien qu'un petit verre ..